Vous venez d’être nommé directeur financier d’une entreprise ? Félicitations ! Sachez qu’à présent, une très lourde responsabilité pèse sur vos épaules. Vous allez devoir prendre de grandes décisions pour l’évolution des activités de l’entreprise. Parmi ces décisions, les plus importantes sont relatives aux différents choix du financement. Cela implique l’effet de levier financier et la capacité de remboursement d’une dette. Cet article fait l’éclairage sur ces deux notions.
C’est quoi l’effet de levier de financement ?
Le financement d’une entreprise est souvent basé sur l’octroiement d’une dette appelée dette financière. Cette dette combinée aux différents capitaux d’investissement forme ce qu’on appelle l’effet de levier. C’est un terme utilisé pour désigner une opération d’endettement comme un moyen, pour accroître les capacités d’investissement d’une entreprise ou d’une société, sans oublier les répercussions de cet emprunt sur la rentabilité des capitaux investis.
Détermination de l’effet de levier de financement
Une stratégie financière est basée sur l’effet de levier. Elle se calcule en faisant la différence entre le ratio de la rentabilité dite économique et le ratio de rentabilité issu des capitaux propres de la société. Le ratio de rentabilité économique est un indicateur de performance, qui permet d’évaluer l’état financier d’une entreprise.
7%, c’est la valeur de la rentabilité relative aux capitaux propres sans endettement. Les capitaux propres désignent les fonds financiers dont dispose une société, et qui appartiennent aux différents actionnaires. Généralement, un investisseur exige que le fond financier génère une rentabilité, dont la valeur est supérieure au ratio économique rentabilisé.
Les composantes principales d’un effet de levier de financement
La première composante est relative à un élément qualitatif, qui représente la valeur de la différence entre le taux d’emprunt et la rentabilité économique. La deuxième composante est de nature quantitative. Elle représente la valeur du rapport entre les fonds propres et le taux d’emprunt.
Qu’en est-il de la capacité de remboursement ?
Elle désigne l’aptitude de l’entreprise à emprunter une somme qu’elle est capable de rembourser. Une société ne doit donc pas excéder, le montant d’endettement mentionner dans le business plan. Pour un investissement locatif, l’entreprise doit faire un prêt qu’elle est en mesure de rembourser. Par exemple dans le domaine de l’immobilier, l’investissement locatif consiste à acquérir un logement pour le mettre en location.
Pour obtenir le résultat attendu suite à une opération d’emprunt, une société holding doit établir un calendrier pour le remboursement des dettes. Le résultat dépend, du montant emprunté et des capacités de remboursement. Le terme holding désigne une société possédant des filiales, et dont les actionnaires manifestent la volonté d’acquérir des parts dans ces filiales.
Quelles sont les limites de l’effet de levier de financement ?
La limite principale concerne les capacités de remboursement. À cet effet, il est primordial de procéder au leveraged buy-out en abrégé lbo. L’acronyme lbo est relatif au rachat d’une société surendettée.
La seconde limite est liée au fait que dans certains cas, le taux de rentabilité économique escompté est inférieur à la dette. Dans cette situation, l’utilisation de l’indicateur financier ebitda est essentiel. L’ebitda permet de mesurer la rentabilité dans le but d’effectuer une capitalisation en bourse, en utilisant la dette financière.